Randonnée en itinérance : la FAQ

Vous commencez à le savoir, cette année nous organisons plusieurs randonnées, avec pour objectif de réaliser deux randonnées en itinérance en semi autonomie. Nous nous sommes dit qu’une petite foire-aux-questions était de mise pour répondre à la majeure partie de vos interrogations. 

Pour rappel, celles-ci auront lieu du 13 au 16 mai pour la traversée de la Chartreuse (entre Grenoble et Chambéry), et du 5 au 13 juin pour le GR 30 dans la Massif Central. Ces 2 randonnées se dérouleront sur des sentiers balisés et sans grandes difficultés techniques.

A quoi ressemble une journée type ?

La journée débute aux aurores. Il s’agit de déjeuner, ranger sa tente, faire son sac et se préparer au départ. Partir tôt permet de marcher sans souffrir des grosses chaleurs de l’après-midi, d’éviter les orages l’été en montagne et surtout de profiter au maximum de sa journée. Une étape impose généralement de marcher entre 5 et 8h.

Une fois arrivée à la fin de l’étape, on mange, on fait sa lessive, on se lave, on se repose… Puis on monte la tente et on se couche tôt.

On dort où ?

Une randonnée itinérante se définit notamment par le fait qu’on ne dort jamais au même endroit. Nous faisons le choix de la semi-autonomie. Ce qui signifie que nous portons notre tente et que les nuits s’effectueront dans des camping dans le meilleur des cas, en bivouac le reste du temps.

On mange où… et quoi ?

L’idée est d’avoir de quoi manger pour quelques jours et de se ravitailler dans les villages au fur et à mesure. Pour la chartreuse, on peut faire sans ravitaillement intermédiaire. Il faudra prévoir de quoi petit déjeuner, grignoter, et manger midi et soir. Une popote est un bon bonus pour manger chaud (bonus quasi indispensable, surtout dans la fraîcheur d’une fin de journée après une marche éreintante).

Il sera aussi possible certains soirs de manger au restaurant voire peut-être une omelette le midi en refuge (le grand luxe!).

Question hygiène, ça donne quoi ?

Pensez à prendre un rouleau de papier toilette – et à le mettre dans un sac étanche. Les bons jours, il sera possible d’utiliser les toilettes des campings. Le reste du temps, il sera peut-être nécessaire de renouer avec la nature (et à minima d’emporter son papier – au pire de le brûler). Dans le pire des cas, il faudra se résigner à utiliser des toilettes turques 🙂

Les douches seront possibles dans les cas où nous nous arrêtons dans un terrain de camping. Autrement, un gant de toilette ou des lingettes jetables sont de bons compromis… Reste la possibilité de ne pas se laver pendant 3 jours – à valider avec celui ou celle qui partagera votre tente !

On a besoin de quoi comme matériel ?

Nous partagerons une liste détaillée du matériel que vos encadrants prendront, ce qui fera un bon point de départ pour vous faire votre liste. On peut noter quelques éléments qu’il est bon d’avoir en avance, notamment pour commencer à l’utiliser en amont (c’est important !). 

Au niveau marche :

  • Des chaussures de randonnée. Montantes c’est mieux, sauf si vous êtes parfaitement à l’aise et habitués aux grosses randonnées en chaussures légères. Et les chaussettes qui vont avec. Prendre soin de ses pieds est la priorité numéro 1 en randonnée.
  • Des bâtons de randonnée. Ca parait idiot, mais ça soulage énormément que ça soit en montée ou en descente, surtout avec 10 à 15 kg sur le dos
  • Un sac à dos de 40 à 50 litres, pour porter tout le matériel.

Pour le bivouac :

  • Un duvet (0° confort de préférence. Attention il peut faire froid la nuit, surtout en mai en Chartreuse), avec matelas 
  • Tente, popote : le matériel pourra être partagé par groupe de deux.

Afin de s’alléger et partager le poids, nous essaierons autant que possible de s’organiser par 2 pour partager la tente et la nourriture. L’objectif étant d’avoir une certaine autonomie durant la rando mais sans avoir un sac trop lourd pour en profiter au maximum.

Quelle préparation pour y aller ?

Les deux randonnées choisies présentent peu de difficultés techniques. Il s’agit cependant de parcourir jusqu’à 25 kilomètres par jour, avec des gros dénivelés pouvant atteindre les 1200m de d+. 

Le meilleur entraînement, c’est la marche ! Randonnez régulièrement (vous pouvez aussi courir de temps en temps) et réalisez les 25 bosses à quelques reprises. Essayez également de marcher avec une charge sur le dos sur vos dernières préparations, histoire de vous habituer au poids du sac à dos !

Qui peut participer ?

Tout adhérant au club à jour de sa cotisation, et capable de réaliser le circuit des “35 bosses”. Il s’agit d’une version allongée des 25, avec environ 1000m de d+ pour 26 kilomètres. Cette randonnée est exigeante, mais si vous la réalisez sans trop de difficulté tout ira bien. Nous avons prévu de la réaliser le dimanche 11 avril (même si un rattrapage sera possible).

Comment on s’inscrit ?

Contactez sans plus tarder un de vos encadrants, et remplissez le formulaire sur la page de la sortie désirée sur le site internet.

Combien ça coûte ?

Le club ne demande aucune participation. Si vous êtes déjà équipés, les seuls frais que vous aurez à débourser concernent le transport, la nourriture et l’éventuel camping.

Il faut compter environ 100 € par personne pour le trajet (en voiture, ou en train !), et jusqu’à 20 € par jour entre le camping et la nourriture (si on ne fait que du bivouac et qu’on ne mange pas au resto, ça réduit le budget !)

Si vous n’avez aucun équipement, la facture peut être un peu plus salée. N’hésitez pas à contacter les encadrants, des choses pourront éventuellement être prêtées, mais surtout partagées (une tente pour deux, une popote pour deux).

Comment ça se passe niveau transport ?

Tous les moyens sont bons pour y aller. Nous avons retenu deux options : la voiture (sans blagues !), et le train !

En mai, il s’agit d’une traversée d’une grande ville à une autre. 

  • En voiture, il faudra se garer à Grenoble pour quelques jours, et prendre un covoit’, un taxi ou les transports en commun pour revenir depuis Chambéry
  • En train, les deux villes sont desservies par TGV.

En juin, c’est à 30 minutes de bus de Clermont Ferrand. Il s’agit d’une boucle, ce qui permet de retrouver sa voiture (ou son bus) à l’arrivée.

Si vous avez des questions, des craintes, des espoirs ou juste envie de discuter de ces deux beaux projets, n’hésitez pas à contacter vos encadrants.

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